LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX : LA FORMATION DES MAGISTRATS SE DEPORTE DANS LE LITTORAL

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Les autorités judiciaires, civiles et militaires des régions de l’Ouest et du Littoral bénéficient d’une formation sur les techniques de conduite des investigations contre ce fléau du 11 au 13 mai 2022 à Douala.

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Photo de famille - Formation des magistrats à la lutte contre le blanchiment d'argent
Photo de famille – Formation des magistrats à la lutte contre le blanchiment d’argent dans le Littoral

            Les magistrats civils et militaires, en service dans les régions de l’Ouest et du Littoral reçoivent une formation et une sensibilisation sur la conduite des enquêtes en rapport avec le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme du 11 au 13 mai 2022 à Douala. La cérémonie solennelle d’ouverture a été présidée par le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze accompagné de Jean de Dieu Momo, Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Cette session de formation est la deuxième d’une série de quatre qui a commencé à Yaoundé au mois de Mars 2022, à destination des magistrats de l’ordre civil et militaire et des officiers de police judiciaire et de la Gendarmerie Nationale.

            Globalement, il faudrait retenir que ce programme de formation est une initiative du Gouvernement. Il participe de la mise en œuvre de l’une des recommandations issues des deux évaluations auxquelles notre pays a été soumis, à savoir : l’Evaluation Nationale des Risques conduite par le Cameroun d’une part et l’Evaluation Mutuelle conduite par les experts du Secrétariat Permanent du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC) en 2021, d’autre part. Résultats des courses, ces deux évaluations avaient fait le constat selon lequel, au Cameroun, il n’y a quasiment pas de poursuite en matière de blanchiment des capitaux, les autorités de poursuites et d’enquêtes se contentant de limiter leurs procédures aux infractions dites d’origine ou sous-jacentes.  » le constat qui a été fait indique que le risque de blanchiment d’argent dans notre pays est élevé, les rapports que l’ANIF produit au quotidien vont dans ce sens  » a déclaré Hubert Ndé Sambone, Directeur Général de l’ANIF.

            Ce n’est un secret pour personne, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ont des effets dévastateurs sur les économies et la sécurité des Etats. A titre d’exemple, a souligné le Ministre des Finances, le blanchiment des capitaux peut entrainer des bouleversements de notre équilibre macro-économique, le discrédit de notre système financier et la perte de la confiance de nos partenaires financiers internationaux, tandis que les conséquences du terrorisme et de son financement sont beaucoup plus perceptibles puisqu’ils touchent directement à la sécurité des personnes et des biens. D’où l’intérêt, que portent le Gouvernement et même le sommet de l’Etat aux présentes formations.

Contenu à retrouver également sur le site web du MINFI

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