Le chapitre de la défense, par le gouvernement, du projet de loi de finances pour l’exercice 2023 est clos. Après l’Assemblée nationale le 5 décembre, le Sénat a adopté le texte vendredi dernier lors d’une séance plénière présidée par Marcel Niat Njifenji. Les travaux ont débuté par la lecture du volumineux rapport de la Commission des finances et du budget, par le rapporteur général de ladite commission, Benjamin Amama Amama. Le document est revenu en détails sur la très longue discussion générale en Chambre entière le 6 décembre, les préoccupations soulevées par les sénateurs au cours de ces échanges, les réponses apportées par les membres du gouvernement et le bilan de l’examen du texte au fond par la Commission des finances et budget. Suffisant pour les sénateurs, qui n’ont plus sollicité des explications supplémentaires au cours de la plénière d’adoption. Louis Paul Motaze s’est alors dit satisfait de la manière dont les travaux se sont déroulés. « Nous pensons que les différentes réponses qui ont été données par les membres du gouvernement ont convaincu les parlementaires d’adopter cette loi de finances. Je voudrais en profiter pour dire que le gouvernement est extrêmement soucieux des préoccupations et des problèmes des citoyens. Mais il faut que les uns et les autres sachent que la situation est très difficile et il faut prendre les mesures qui s’imposent ».
Concernant la fiscalité, le Minfi a tenu à clarifier certains points. D’après lui, « les impôts n’ont pas augmenté. C’est certaines taxes qui ont augmenté, mais d’autres impôts ont baissé. Toutes les mesures que nous prenons pour encourager l’import-substitution ont entrainé de…
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